23 sept. 2007

J'ai croisé cette vieille qui marchait voûtée, vite essoufflée, s'arrêtant en plein trottoir pour faire une pause. Je me suis rendu au cabinet médical d'à côté pour n'en sortir qu'une vingtaine de minutes plus tard. Eh bien, la vieille avait à peine avancé, elle était toujours là, toujours voûtée, quelques dizaines de mètres plus loin.
Alors: est-ce que la cadence de nos pas habituels, celle de nos gestes, peuvent avoir une incidence sur la notion du temps qui passe?
J'en sais rien. J'ai simplement dépassé cette vieille et puis j'ai pensé à autre chose.

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