7 déc. 2009

Nous sommes
au bout du compte
la poussière
balayée
dans un coin

dispersée
par les vents
jetée au fond
d'un sac

sans qu'on sache
de tout ça
le début
ni la fin

2 commentaires:

dada a dit…

texte finalement très métaphysique...en effet nous pensons tjrs que nous sommes qq chose de grand d'exceptionnel d'unique mais au bout du compte une goutte d'eau dans un océan qui est amené quoiqu'il arrive à disparaitre dans l'océan!

trés beau poème en prose...

Thierry Roquet a dit…

Merci Dada. Poussières nous sommes, poussières nous serons, entre les deux, "militants" du minuscule comme dirait Thom ;-))