11 mai 2012

de ses quelques sanglots
coulés
sur l'oreiller

humide

comme un ciel de
traîne

il ne sait rien
d'autre

que ce qu'il
imagine

quand les heures
les plus oublieuses
de la nuit

l'empêchent de
bouger

d'un seul centimètre

3 commentaires:

Une Nouille Martienne a dit…

sensible et percutant tout à la fois Est ce possible ?
Je n'ai pas la clé qui arrête la petite musique de nuit mais l'humidité de l'oreiller est un facteur commun
n'empêche, écrire c'est communier même quand l'émotion fait du sur place
j'ai bcp aimé ce dernier "sans titre" plus poétique que littéraire

Une Nouille Martienne a dit…

on recherche désespéremment notre Ritchum...

abracadrabra !

et le Mobert reviendra ????

nota : otage du silence, tu n'es pas pour autant oublié

Nouille ou pas je crois en ton retour ici bas

Anonyme a dit…

les sanglots sur l'oreiller ça me touche...c'est vrai que parfois ça ruisselle sans savoir vraiment pourquoi sans même pouvoir mettre des mots dessus...mais c'est la vie non? et on y peut rien. ni toi ni moi ni personne d'ailleurs :'-(