19 juin 2018

312 fenêtres

J'ai le chakra qui miaule pour un rien.

L'avion traverse le ciel gris. Espérons que le pilote soit d'humeur plus joyeuse.

Je n'ai pas eu le temps de décrocher pour l'appel du 18 juin. Rappelle-moi dans un an.

Aujourd'hui est un grand jour. C'est le titre de la journée. C'est un bon titre. Reste plus qu'à la remplir, à lui trouver le poème à sa mesure, à cette foutue journée.

Pourriez-vous m'aider à contenir encore deux petites minutes cette crotte qui pousse ?

Dans l'immeuble d'en face, un homme me regarde le regarder. Il pense que c'est moi qui ai commencé, je suis intimement persuadé de l'inverse.

J'ai écrit un poème aventureux qui a sûrement envie de voyager vers le Péloponnèse. C'est un poème qui veut se la couler douce. Eh bien, qu'il parte! Je n'ai plus besoin de lui : je déteste bronzer, je préfère la pénombre.

Un porc dans une Porsche rit ? Balance ton connard !

Il y a exactement 312 fenêtres. Immeubles, maisons et magasins compris. J'ai compté deux fois pour être certain de n'avoir pas fait d'erreur. Vous voyez comme mes journées sont bien remplies.

L'oiseau traverse le ciel gris. Espérons que le pilote de soit pas un chasseur.




1 commentaire:

Dans ma tête a dit…

Contente de te lire à nouveau sur ton blog... Question: y a t'il vraiment 312 fenêtres? ;-)