6 avr. 2010

M.

se laisser pousser des ailes
disait-elle
encore cette douleur si elle
ne venait plus mais ce
n'est pas possible il lui
faut faire avec toute une histoire
de là à là tu vois ma vie
prise en étau
de la fraîche mémoire je ne peux oublier
ce serait trop facile
je vais me laisser pousser des ailes
quand même
disait-elle
et j'emmènerai loin
la douleur
si je peux
dans le temps

3 commentaires:

Marlene a dit…

oh, ben merde alors !
(sorry, c'est l'émotion, je sais pas quoi dire du coup...)
pfff.. merci my dear, ça me touche énormément, vraiment!

co errante a dit…

De la douleur à la douceur... il n'y a qu'une lettre à changer pour - peut-être - la voir, l'entendre autrement.

dada a dit…

texte très emouvant!surtout cette phrase "de là à là tu vois ma vie
prise en étau
de la fraîche mémoire je ne peux oublier
ce serait trop facile"

c'est vrai qu'on n'oublie jamais completement la douleur du passé.on fait avec mais on n'oublie jamais...