17 nov. 2009

Glissant du haut du toit
l'oiseau fêtu de paille
agite ses ailes en tout sens
se pose tant bien que mal
sur une branche
trop légère
d'ou il aperçoit à peine
les tristes mines
encore voraces
qui déambulent
les pieds lourds
de leur vie
ratée
avant de s'effondrer
complètement
en n'espérant pas même
une peau
nouvelle

2 commentaires:

dada a dit…

vraiment sombre ce texte...ça me parait meme etre une sorte de suicide non?

Thierry Roquet a dit…

pas faux...