10 janv. 2010

Ce n'est pas forcément fini

Dans le salon, je passe l'aspirateur et il aspire tellement bien qu'il engloutit tout net le canapé, la table basse, l'armoire à vaisselle et si je l'avais laissé faire, il aurait avalé aussi ma femme, ma fille, qui hurlaient, l'immeuble entier, peut-être. Il m'a foutu la frousse, je l'arrête donc, je le débranche, par précaution. Remisé au placard, je l'entends gargouiller et émettre un rot, un énorme rot, un bruit d'outre-tombe à faire pâlir d'envie les kamikazes.
En espérant qu'il ne se déchenche pas tout seul, nous nous tenons sur nos gardes, désormais.

6 commentaires:

co errante a dit…

Et là aussi, Sternberg, idem.

Thierry Roquet a dit…

Sans déc'?
Bah remerci, Co.
Tu es un ange ou bien ? ;-))

dada a dit…

dis donc t'arrives à trouver ton inspiration même dans le menage que nous avons fait jdui!chapeau Mobert!

Thierry Roquet a dit…

Ben ouais, j'ai passé l'aspirateur et hop, j'ai eu envie de rendre hommage à l'aspirateur ;-))

Bises dada.

Mû a dit…

Le rot : mdr.

Thierry Roquet a dit…

Le rot, c'est la vie, la digestion, c'est la bonne santé.
Le pet, plus coquin, est nettement moins bien vu. Dommage car il y a toute une histoire du pet à écrire ;-))