28 janv. 2010

Changement de décor

J'ai longtemps vécu dans le ventre de la terre, m'enfonçant profondément dans ses entrailles, rampant dans des galeries creusées à mains nues, griffées de gel et de chaleur. J'ai rencontré des hommes, des femmes qui, comme moi, cherchaient l'abri, la solitude, un endroit à part ou l'effort physique et la respiration rare empêchaient toute pensée, toute méditation sur le destin, sur soi, sur les autres, ou le jour, la nuit se confondaient, ou seule la survie importait.
A présent que je suis sorti du ventre de la terre, les migraines et l'inaction sont de mise, entre quatre murs confortables.

6 commentaires:

thoams a dit…

je me sens bien ici

co errante a dit…

J'ai un remède contre les migraines et l'inaction : un antalgique et un verre d'eau à aller chercher.


Rooo, ben si on ne peut même plus rigoler...
Bon, cool, tu es revenu, et y'a à lire, en plus.

dada a dit…

je dirai que c'est une sorte de métaphore de la naissance...sortir du ventre de la mère et affronter la vie avec ses hauts et ses bas(parfois surtout des abimes profonds où l'on pourraiy y crever tellement c'est sombre et étouffant!)

Thierry Roquet a dit…

Thank's à tous les 3.

Mû a dit…

ça me fait penser au livre de Tournier "Robinson ou les limbes du pacifique".

Thierry Roquet a dit…

Belle référence, Mu ;-))