9 févr. 2010

Quand il en manque un

Il trouvait son fils tellement
con qu'il le frappait chaque jour
à la moindre parole
au moindre regard
au moindre geste
au plus petit silence.

Il lui ordonna un soir de
grande furie
de quitter
la maison sur le champ
sinon il allait le tuer
et de s'en aller rejoindre
les minables comme lui
à la rue.

Pris de pensées contradictoires
semblait-il
il le rappela
peu de temps après
le supplia
de rentrer au plus vite
et de recommencer
ensemble
leur vie d'avant.

3 commentaires:

dada a dit…

peut etre que c'est de la pure fiction tt droit sortie de ton cerveau en ebullition mais cette anedocte à qq détails prés est arrivée à mon frere ainé(khalid)...
ça me touche et fait remonter en moi des souvenirs assez difficiles emotionnellement!

Marlene a dit…

difficile pour moi de commenter quand ça parle de la violence d'un père...
Bon texte en tout cas sur ces violences, suivies de regrets, suivies de violence, suivies de...

Thierry Roquet a dit…

Oui, Dada, c'est un mélange de fiction et de choses réelles comme souvent (je n'ai pas songé à ton frère, pourtant).

Oui Marlène: suivies de, suivies de. Tout-à-fait ça. Un peu comme les femmes battues, d'ailleurs. Même principe.

Bises à vous 2.