d'abord un voile
la nuit pose sa pénombre
sur le jour
les révèrbères s'allument
les phares s'allument
les lampes s'allument
pour ne pas qu'il
perde pied & qu'on sache où
le dénicher
qu'on ne le retrouve pas
pendu au petit matin
que ferions-nous de son cadavre ?
4 commentaires:
Deux expressions différentes pour deux malaises semblables (il me semble) une distanciation entre les deux mondes interne et externe
J’ai trouvé les deux superbes et très émouvants dans leur simplicité
Même si ma préférence va au poème réduit à l’essentiel qui esquisse et met en lumière tous les non dits...
Mais demain peut être préférerai-je le texte qui déroule comme un brouillard isolant où l’on pense s’être déjà perdu un jour
En tout cas, mille mercis à Marlène pour son lien vers vous
A part chez elle et à Poetic Land il y a trop longtemps que je n’avais rien ressenti d’aussi fort.
Je vais aller m’essorer un peu avant de revenir
c'est fragile, une Nouille
Ben moi, je vous retourne vos mille mercis pour votre savoureuse explication de texte. Sur les deux derniers textes commentés.
Ne vous essorez pas trop longtemps. Une nouille déssechée risquerait la dépression. La dépression d'une nouille est quelque chose d'assez terrible, dixit le Docteur Penne de l'Institut Carbonara. A moins d'envisager un Nouillothon sur toutes les chaînes de télé, de récolter des fonds afin que la science se penche sérieusement sur ce sujet.
Merci à vous nonobstant.
Quelle savoureuse réponse, Mobert. :-)
Il me fallait tenter de me montrer à la hauteur des commentaires de la Nouille Martienne.
Pas évident.
Enregistrer un commentaire