7 avr. 2010
Le petite bestiole grimpe le long du mur. En biais. Elle hésite. S'arrête. Redescend. Promptement. Elle sait, maintenant. Elle sait où aller. Chercher à manger ou fuir le danger, l'inconnu. Elle le sait, elle. Elle redescend le plus vite possible. Elle se trouve sur le sol, sous le lit, puis sous la table basse. Elle se glisse sous la porte. Dans l'autre pièce. Elle hésite. S'arrête. Elle s'est perdue. Elle ne sait plus ce qu'elle savait il y a quelques instants. Ces instants de presqu'une vie. Il faut faire vite. Vite. Chercher à manger ou fuir le danger, l'inconnu. Elle a peur. Avec un microscope, on verrait sa peur. La sueur, les tremblements, les pleurs, les battements du coeur s'accélérer. La vieillesse, les rides aussi. La fin approcher. Le mieux, oui. C'est de l'écraser. Maintenant.
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4 commentaires:
excellent! pfiou, j'espère ne pas croiser de caffard quand il va faire chaud, dans notre nouvel appart...
Bien content que tu aies un nouvel appart, Kel.
La petite bête qui monte, qui monte ;-))
pauv' petite bestiole...en meme temps nous sommes aussi d'une certaine maniere comme elle...la fin peur qu'on nous ecrase d'un coup sec!
j'adore surtout le coté saccadé du texte.vite vite.le style tt quoi!
Merci ma Dada.
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