Nous vivons dans un bordel permanent. Comme aucun de nous ne se décide à descendre les poubelles ni à faire la vaisselle, les piles sales, encombrantes, puantes s'amoncèlent dans notre petit appartement, qui tient plus de la déchetterie que du nid douillet. Il reste peu de place pour les sentiments, nous ne distinguons même plus la moquette, c'est dire. Mais l'habitude aide à supporter ce qui peut déranger. Les cafards et les mouches, par exemple.
Et, par une sorte de magie du hasard, nous avons reconnu, en train de glisser d'un sac plastique, le reste du tajine aux pruneaux pour fêter son anniversaire, il y a quelques mois, déjà.
Emus, nous nous sommes glissés sous les draps, nous sommes déshabillés et avons fait l'amour comme aux premiers jours. En oubliant quelques instants toute la pourriture du monde.
2 commentaires:
ça me rappelle l'époque de 2003..l'évier absolument immonde et tt le reste.heureusement ce n'est plus le cas.
qt à l'amour je crois qu'à l'époque c'était le désert non?
Oui, c'était notre sale période de dérpime à fond ;-))
Et à deux, on est encore plus dégueu.
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