Il a monté les étages
en colimaçon
qui mènent chez lui
et dans le long couloir du 3è étage
ça fait maintenant
plusieurs heures qu'il déambule
sans trouver aucune porte
sans rencontrer personne
se perdant dans un labyrinthe
de courbes et de
probabilités exponentielles
quand il tente de revenir
sur ses pas
désespéré
le long couloir n'est déjà plus
qu'un avant-goût
prononcé
de plus ou moins l'infini
7 commentaires:
j'ai remarqué que tu partais tjrs d'un détail concret pour extrapoler sur une sorte de surréalisme,voire existentielle...serait-ce la touche Mobert Ritchum?
C'est mon défaut, je le concède ;-))
qd je t'ai dit ça je ne le considérais pas comme un défaut!au contraire...ça donne une note poétique voire absurde à tes textes ;-)))
I was jokin' my dear.
Défaut ou pas, de toute façon, le réel m'influence toujours, comme aps de gens qui écrivent du reste, il me semble. N'écrire que sur de l'abstraction, heu, ben, je sais pas faire.
Bise ma belle.
Tiens bon, il te reste 2h10 à bosser. ;-))
... comme pas mal de gens qui écrivent du ...
Je l'ai rencontré il y a une dizaine d'années. Un type vraiment charmant.
Il te retourne le compliment, Eric ;-))
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