14 janv. 2010

Un petit poème foireux

J'ai écrit un poème sur un bout de papier
chiffonné dans ma poche
avec des mots de tous les jours
des sensations de tous les jours
et quand je l'ai relu
une ou deux semaines plus tard
le poème avait un air de déjà-vu
qui ne rimait à pas grand-chose
sous ses airs de fausses
évidences
J'ai déchiré le papier en tout petits
morceaux
que j'ai dispersés aux vents de
l'oubli dans la rue
et j'ai demandé à mon poème
de ne jamais plus revenir
sous cette forme-là
s'il n'avait rien d'autre
à me dire.

3 commentaires:

dada a dit…

j'aime bcp ce texte car il reflete bien ton coté perfectionniste nivo literraire.je m'en souviens qu'à une époque tu corrigeais et re-corrigeais tt le temps tes textes.un eternel "écrivain"insatisfait!

ton poeme reflete l'humeur d'un moment et forcement si tu le relis plus tard tu ne t'y reconnaitras pas!

moi ça me fait pareil qd je relis ce que j'écrivai à une époque lointaine...

Marlene a dit…

Un retournement de situation comme une poche à l'envers qui livrerait ses trésors... j'adore la fin!

Thierry Roquet a dit…

A dada, oui, je suis un éternel insatasfait ;-))

A M, les trésors que l'on cache sont parfois tellement décevants ;-))