Un homme seul à la limite presque sans attache on l'imagine ainsi
Sa solitude est-elle un trou béant un refuge un envol un repli désespéré
Cet homme est là ce pourrait être une femme en face sur le trottoir comme tant d'autres
2 commentaires:
kel
a dit…
salut thierry ;) (ça y est, j'ai enfin retrouvé comment écrire un commentaire sans ouvrir un compte google) je te laisse un de mes textes (pas terrible mais peut-être pas complètement nul) en regard. porte-toi bien,
...
précarité
filant sa traîne de tous les jours elle vous rend transparent comme l’eau elle infiltre partout les rue de la terre on tombe dans son ruisseau pour un rien on pluie de boue la vie mise à nu au cours du temps foutu dégringole jusqu'au dégoût
rejoignons la mer sans parole le temps venu
voeu nu retenir un instant, intense renverser le cours des choses des éléments qui nous échappent ouvrir ses bras offrir ses mains sa bouche recueillir nos visage un moment comme dans un long baiser abandonné doux et entier donné sans réserve en pensée aux solitudes de nos êtres de doute oubliant tous les affres infligés dans un souffle ranimant toutes nos espoirs brisés
nous sommes les mêmes dans la différence nous sommes les mêmes sans l'indifférence
rebrousser chemin remonter le cours des évènements qui nous ont fait couler le moral à l'eau
on reçoit un sourire comme on se donne l'amitié au courage !
un jeu d'enfants les funambules pris en otage entre deux tours de mirador on se rappelle au petit fil de rien du tout...
comme la victime d'argile qui se tient sur un bout de fil fragile shmilblic à deux sous tissé entre nous pas envie de lâcher prise deux balles à filer tiens-y la vie la mienne, la tienne notre fraternité ébréchée à la notre on y trinque quand on trinque reliés
au sol jonché de souffrance l'étendue de la povrecita isolée désolée et paumée, sachant plus trop où aller en alerte tue quand des tristes sirènes au bleu sans chant transpercent la nuit !
elle y pige que dalle à la marche forcée du monde présent au ton cassant marchand toujours en avant sans un regard pour tous ceux oubliés à l'arrière du TGV comme dans le transperceneige sur le carreau glacé elle trébuche dans la précarité créée de toute pièce sur une absurdité béante
elle vacille avec ses papiers réclamés par millier interdite désinscrite ou elle se coltine en éparpille à la file de l'administratif en colonne serrée d'A NPE d'AS SEDIC de PREF ECTURE de PRUD hommes de TRIB UNAUX à la PRESSE elle hèle appelle interpelle reçoit des coups de blues plein la figure des problèmes à la pelle des procès durs en modernité
une demande de pas grand-chose offrir à chacun un lit pour dormir à manger le droit de vivre sans mendir
un jour songeons à nous retrouver sans déserteur après le désêtre diviseur
précarité ? pas à vendre à abolir par don de solidarité y a urgence à partager pour de bon.
2 commentaires:
salut thierry ;)
(ça y est, j'ai enfin retrouvé comment écrire un commentaire sans ouvrir un compte google)
je te laisse un de mes textes (pas terrible mais peut-être pas complètement nul) en regard.
porte-toi bien,
...
précarité
filant sa traîne de tous les jours
elle vous rend
transparent
comme l’eau
elle infiltre partout
les rue de la terre
on tombe dans son ruisseau
pour un rien
on pluie de boue
la vie mise à nu
au cours du temps foutu dégringole
jusqu'au dégoût
rejoignons la mer
sans parole
le temps venu
voeu nu
retenir un instant, intense
renverser le cours des choses
des éléments
qui nous échappent
ouvrir ses bras
offrir ses mains
sa bouche
recueillir nos visage
un moment
comme dans un long baiser abandonné
doux et entier
donné sans réserve
en pensée
aux solitudes de nos êtres de doute
oubliant tous les affres
infligés
dans un souffle ranimant
toutes nos espoirs
brisés
nous sommes les mêmes
dans la différence
nous sommes les mêmes
sans l'indifférence
rebrousser chemin
remonter le cours
des évènements
qui nous ont fait couler
le moral
à l'eau
on reçoit un sourire
comme on se donne
l'amitié
au courage !
un jeu d'enfants
les funambules
pris en otage
entre deux tours
de mirador
on se rappelle
au petit fil
de rien du tout...
comme la victime d'argile
qui se tient
sur un bout de fil
fragile
shmilblic à deux sous
tissé entre nous
pas envie de lâcher prise
deux balles à filer
tiens-y la vie
la mienne, la tienne
notre fraternité ébréchée
à la notre
on y trinque quand on trinque
reliés
au sol jonché
de souffrance
l'étendue de la
povrecita
isolée
désolée et paumée,
sachant plus trop où
aller
en alerte tue
quand des tristes sirènes
au bleu sans chant
transpercent la nuit !
elle y pige que dalle
à la marche forcée
du monde présent
au ton cassant
marchand
toujours en avant
sans un regard pour tous ceux
oubliés à l'arrière
du TGV
comme dans le transperceneige
sur le carreau glacé
elle trébuche
dans la précarité créée
de toute pièce
sur une absurdité
béante
elle vacille
avec ses papiers
réclamés
par millier
interdite
désinscrite
ou elle se coltine
en éparpille
à la file
de l'administratif
en colonne serrée d'A
NPE d'AS
SEDIC de PREF
ECTURE de PRUD
hommes de TRIB
UNAUX à la PRESSE
elle hèle
appelle
interpelle
reçoit des coups de blues
plein la figure
des problèmes à la pelle
des procès durs
en modernité
une demande de
pas grand-chose
offrir à chacun
un lit pour dormir
à manger
le droit de vivre
sans mendir
un jour songeons à
nous retrouver
sans déserteur
après le désêtre
diviseur
précarité ? pas à vendre
à abolir par don
de solidarité
y a urgence à partager
pour de bon.
Merci Kel, merci du partage. Je te sais particulièrement sensible à ces "choses"-là...
Ca fait vraiment plaisir de te revoir dans les parages.
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