Les jours vides
essoufflés d'avoir vécu le peu
le pas assez d'avoir
le vague à l'âme sans courant
d'air peut-être le vague but d'avancer
vers d'avancer
s'agit-il de nulle part
ou d'ailleurs
s'il fallait traquer la poussière
dans les yeux
autour d'un visage
pour rendre à la nuit ce qu'on lui
prend ce qu'on lui doit
alors
lui souffler dessus
souffler pour que les mots
nos peurs mes intuitions sortent d'un piano
improvisé d'une langue imparfaite
maladroite peut-être mais
pour que les jours proches
du vide se
déversent
sur des trottoirs vomis
devant ma chambre froide
et noire...
ce serait déjà ça.
4 commentaires:
Comme un écho en moi ce texte.
Muuuu. Muuuu.
Ah, j'entends l'écho effectivmeent ;-))
"pour rendre à la nuit ce qu'on lui
prend" j'adore ça ! je vais en faire le titre d'un recueil de tes textes!
Vais fabriquer ça avec ma petite bidouille à faire des mini-recueils, et je te l'enverrai (t'as pas changé d'adresse postale au moins ?)
Très bon, encore, ce texte... Go on!
Nan, toujours la même adresse postale.
C'est gentil, dis donc, Marlène. Suis curieux d'en voir le résultat.
Bises.
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