Assises sur la berge
à écouter le printemps
à regarder le reflet des grands arbres
sur la rivière
on n’était pas venues ici
depuis si longtemps
tu te souviens, elle me demande
quand tu étais petite et que
tu croyais qu’une forêt poussait là
au fond de l’eau
oui, je réponds, je me souviens
et je me dis
c’est sans doute qu’elle doit
- qu’elle devait –
m’aimer quand même un peu
pour se rappeler
d’un truc pareil
4 commentaires:
Comme on ne peut toujours pas laisser de message sur ton site, M, je prends ce texte-là que je trouve fort beau. Vraiment.
Oui, c'est bien frustrant, ça. Car beaucoup des textes de Marlène sont vraiment forts et beaux.
oh, merci à vous deux !
oui, il faudrait sans doute que je migre tout ça sur un vrai blog... là c'est ma petite tambouille artisanale. j'ai l'impression d'être un cordonnier de village, avec des outils un peu vieillots ;-)
bises à vous 2
très beau texte touchant...j'aime bcp marlène!
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