11 juin 2017

Quelques aphorismes d'un dimanche matin ensoleillé, torse nu, avec béquille

De la légèreté
Puis-je poser une question lourde de sens sur ton épaule et la laisser s’envoler comme un papillon ?


La tempête récoltée
Qui s’aime levant, se déteste couchant.


On verra ça bien plus tard
Qui sait surseoir peut s’asseoir. Jusqu’au soir.


Pour le plaisir
Le crime ne paie pas ; c’est dire si certains font ça de façon bénévole et tout-à-fait désintéressée.


Canicule et humeur 
Nous avons tous des zones d’ombre pour nous abriter de la chaleur.


Drogue dure
La force des habitudes est d’anesthésier les sentiments extrêmes. Comme une injection faite à heure fixe. Un shoot à la vie normée.


A trop fumer
Je souffre d’une maladie chronicotine.


Terre nourricière
Chaque matin, prendre un grand bol d’air avec un nuage de lait.


Question d’angles
Vue de très loin, la Terre paraît minuscule. Il en est de même avec dieu.


Halte-là !
Nous filons déjà droit vers la mort. Nul besoin de nous y pousser davantage.


Portrait
Je suis un non criminel endurci.


J’aime Richard Brautigan mais...
Ce qui me sépare le plus de lui, pour l’instant, en dehors du talent, c’est son suicide.




2 commentaires:

Dans ma tête a dit…

J'aime bien ces aphorismes qui sont comme je kiffe bien noir parfois...

Thierry Roquet a dit…

Merci ma douce !