L’ouvrier grimpé
sur un échafaudage à
dix mètres du sol
au bas mot
chante à tue-tête.
Hier matin, déjà
il chantait à tue-tête.
Le plus curieux c’est
que le chantier de ravalement
avance bien.
Je ne sais pas si
en chantant à tue-tête
je parviendrais à terminer
tout ce que
j’avais plus ou moins commencé.
L’ouvrier grimpé
sur un échafaudage à
quinze mètres du sol
sans exagérer
m’aura au moins permis d’écrire
un poème sans vertige.
Quel dommage que vous ne
m’entendiez pas aussi chanter.
Je ne chante pas plus faux.
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