25 mars 2010

Quand s'impose une proximité d'enfermement

On ne sort pas beaucoup
On ne sort quasient pas
On est dans l'immobilité des corps couchés
On laisse la vie aux autres
la vie en mouvement
Sans leur donner la part en jachère
Sait-on jamais
Si elle devait servir un jour

Pour le monde du dehors
le temps passe peut-être plus vite
je me souviens avoir garé la voiture
près d'un petit jardin
cloturé
Des enfants y jouent avec d'autres enfants
avec leurs mères
sans doute encore

Saison après saison
le monde n'en fint pas de grandir
et de mourir déjà nous avons peur
de vieillir parfois

4 commentaires:

Mû a dit…

J'aime.

dada a dit…

ah oui j'ai une trouille monstre de vieillir...non pas d'avancer dans l'age mais de ne plus avoir ttes mes capacités intellectuelles physiques etc.

et surtout de devenir laide de mal vieillir de devenir une mémé aigrie par le temps.

d'ailleurs souvent et peut etre est ce du à mon pessimisme je me dis que je ne depasserai pas la soixantaine.je prefere vivre à fond de mes 35 piges à mes 60 ans plutot que de végéter meme si c'est ce que je fais la plupart du temps!

et bien sur vieillir en ta compagnie très important ;-)))

Marlene a dit…

un texte multidimensionnel ! Après plusieurs lectures on en est toujours à trouver un nouvel angle de perception. Qu'est-ce que c'est bon !

Thierry Roquet a dit…

Merci à vous 3.