sur la table
s’amoncellent
des papiers
qui nous rappellent
chaque jour
de cette vie étriquée
qu'on ne veut plus voir
il faudrait pouvoir
respirer
claquer la porte
sentir
l'air frais
sur nos nuques crispées
Il faudrait pouvoir
bâtir
de nos propres mains
un endroit
secret
où personne ne viendrait
nous chercher
Il faudrait pouvoir
prendre la fuite
au hasard
partir en de longs
voyages
quelque part
ou ailleurs
&
revenir au point de
départ
en nous disant que tout a bien
changé
en notre absence
Il faudrait
pouvoir
1 commentaire:
C'est dingue, ça mais y 'a une résonance terrible avec le texte beaucoup plus sombre de Marlène "Montagne russe" (21/06/2014) sur son blog : http://monnuage.free.fr/
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