21 mars 2018

Du saké, une tisane et la sieste

Le pessimisme est l'ardeur la mieux adaptée à l'époque actuelle.


Je ne sais pas faire grand-chose de mes dix doigts de pieds.


Je crois que ma vie bien rangée est un chef d'oeuvre d'inutilité sociale.


La graisse d'écriture est terrible pour la santé du lecteur.


Je suis poète à mes heures perdues. Ce qui, en théorie, devrait me laisser suffisamment de temps pour écrire.


Tu préfères jouer à saute-moutons ou à broute-minou ?


Les révoltés du Bounty se contentèrent d'un Toblerone.


J'ai franchi, avec succès, le cul de l'utérus mais je ne vois toujours pas le point G culminant.


"Colique dans les prés, fleurisse, fleurisse... colique dans les prés, c'est la fin de péter".


Quand un agent double, accélère!


Je vais profiter de mes insomnies pour compter les moutons.


J'ai remplacé "métro, boulot, dodo" par "fenêtre, sieste, poèmes".


L’Eve en Gilles a rendu Adam fou de rage.


Les chiens aboient, la rumeur court.


Peut-on mourir d'une mort naturelle après avoir vécu de tant d'artifices?


Les voyages forment l'esprit de la jeunesse, les chaises déforment le cul de la vieillesse.


Je suis couché sur le flanc au cas où j'aurais un petit creux dans la nuit.


J'ai dû brandir un écriteau pour rassurer ma voisine : "Je ne suis pas un voyeur, je suis un poète à la fenêtre".


Souvent j'oublie qu'il faut entretenir sa mémoire.

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