on y venait par
les chemins bosselés
de campagne
je pédalais comme un
fou devant
mon frère
qui me hurlait de
l'attendre
en crachant la poussière
mais aujourd'hui
les champs les ronces et la minuscule rivière
ont disparu
mais aujourd'hui
sous le béton
armé
ce ne sont plus nos pierres
qui formaient un tas
pour nos jeux
mais aujourd'hui
sur une photo jaunie
je
te montre ce qu'il reste
de notre
maison
familiale
il y a bien longtemps
et tu as peine
à croire
que la force
du temps
est celle de l'écrasement de tout
4 commentaires:
Megaclaque avec ce poème !
La chute est très forte, Thierry !
Merci, mon pote !
très beau texte!!!
Merci Dada, l'anonyme !
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