9 mai 2012

je ne sais pas trop s'il s'agit de moi quand je parle quand j'écris on dirait d'un dédoublement je ne parviens pas à m'impliquer dans cette relation intimité de mots de langage comme s'il m'échappait complètement m'échappait en partie quelle(s) partie(s) ? glisser ici faire un signe là d'accord pas d'accord je suis dans l'en deça l'à côté l'ailleurs soumis à l'espace tortueux à l'espace d'évidences puis suivre une route parfois la précéder voire la créer de toutes pièces je ne sais pas trop s'il s'agit bien de ça dont je voulais parler d'ailleurs c'est moi et ce n'est pas moi qui vient d'écrire ces lignes elles ne sont pas les miennes et pourtant etc

2 commentaires:

Une Nouille Martienne a dit…

qui a affirmé qu'un être humain est unique est un bel imbécile
la complexité de la psychée et du temps à elle seule nous tourneboule l'esprit
quant à la révolte des doigts, c'est un virus rare mais souvent virulent qui revendique leur indépendance

on se pose tous la même question qui suis je dans quel étagère (hahaha)quel est ce besoin de persistance quand tout est fluidité ?

tout ce blabla pour te dire : je compatis ...

Anonyme a dit…

on a tous plusieurs moi à l'intérieur...le tout petit enfant en souffrance parfois, ensuite l'ado qui grandit sans trop savoir où il va puis l'adulte avec tous ses mystères. être ou ne pas être tel est la question.
dur dur de répondre. en tout cas moi je sais que je suis plusieurs à l'intérieur y a jean qui rit jean qui pleure jean qui travaille jean qui aime jean qui voudrait en finir avec toutes ces conneries jean qui s'accroche tant bien que mal et jean qui prend du plaisir à lire des textes émouvants comme les tiens. j'ai pas la réponse et personne ne l'a. il faut juste l'accepter.