11 mai 2012

Terminé de lire hier soir la chasse au tatou dans la pampa argentine.
La fourchette d'un lycéen venait de se planter profondément dans la main de sa prof de Lettres. Chute finale de l'avant-dernière nouvelle.
J'ai éteind la lampe de chevet.
Chute d'un corps sur l'oreiller sans pouvoir m'endormir.
Yeux grands ouverts. Sueur. Pensées diffuses. Le fil de la journée.
J'ai mis le nez à la fenêtre en pleine nuit. Pour conjurer le manque d'air.
Une petite pluie tambourinait mélancoliquement.
J'étais pris subitement de remontées acides et d'une envie de vomir.
La nuit est souvent cahotique.
Cette nuit plus que d'ordinaire.

Aucun commentaire: