23 sept. 2007

La nuit est longue à cotoyer l'abcès en négation de soi La tête prise en conscience Léchée par les démangeaisons Au cri sourd des migraines des gellules et d'alcools Mon univers de lunes sang Toujours plus de gellules sur la plaie En soustraction du reste Il n'y a pas d'oubli probable Au mieux possible Mais rien n'y fait On a tôt cru de crever l'équinoxe de vie au travers de la gorge Et ça ne suffit pas Ca ne suffit jamais Pas même d'en rajouter Les mots creusent sans sépulture L'instant d'après est de courte durée C'est un répit Pas un repos Nuances L'équilibre est précaire On le sait Et Alors? Toujours en filigrane l'insistance d'en finir
Chambre d'exils Toi qui me sais brisé Exsangue Te me retiens au plus ténu des fils Je ne suis là qu'en apparence
(à Ludo K.)

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