23 sept. 2007

De l'agoraphobie au mouvement irreversible (2)

Mon entrée dans un lieu public ce n'est jamais en grande(s) pompe(s) C'est au détriment du reste Je pense qu'on me juge Qu'on se fout de ma gueule Et la violence de LEURS regards me désarçonne J'ai beau me dire que je me fais des idées Simplement des idées Que la violence de LEURS regards ne blesse que mon degré d'appréhension et mon manque de confiance J'ai beau me dire que j'en ai rien à foutre Que j'ai fait des efforts pour surmonter tout ça Quand j'entre dans un lieu public Je ne suis plus le même
Qu'un corps planté sans ses racines et qui ne tient debout que par miracle.

2 commentaires:

Marlene a dit…

Bonjour vous :-)

J'ai suivi les panneaux "Mon 2è blog (plus intimiste)", et me voila, sous le charme des mots, encore...
Comme d'hab je pourrais dire, sauf qu'on ne s'habitue pas à continuer d'être surpris, séduit, etc. Je me plains pas, c'est si bon!

Je m'arrête pour commenter sur ce texte précisément parce q'il y a cette raisonnance avec ce que je ressens, troublante. Comme si j'avais trouvé un jumeaux. Je te ferai bien un signe de reconnaissance, commes les motards qui se saluent en se croisant sur la route, mais on n'a pas l'occasion de se croiser. Et puis j'aime pas faire signe :-)

Thierry tu as ce don rare de savoir exprimer l'indicible, de mettre en exergue avec beauté ce qu'on refourgue trop souvent au rang de détail du quotidien (exemple parmis tant d'autres "Ne t'inquiète pas pour ton rhume" qui a fait vibre ma corde parentale...Si peu de mots pour exprimer tellement).

Avec tes mots je fais le plein d'émotions et je repars sur la pointe des pieds, le regard changé. Plus rien n'a l'air banal soudain...

Des bises

Marlene

Thierry Roquet a dit…

Marlène.
MARLENE!
Ce que tu écris là me laisse... sans voix. Je suis extrêmement touché, visiblement ému, tu peux me croire.
Je te réitère mes meilleurs voeux de rétablissement, ma chère M.
C'est bien le plus important.
Je t'embrasse tendrement (amicalement, of course).
Th.