19 févr. 2008

Un jour, quitter les bordures

Ces mots qui taisent
l'essentiel
ces gestes qu'on fait
péniblement
sans grâce
et les fenêtres qu'on n'ouvre
plus souvent
mais impossible de savoir
ce qui cloche
vraiment
On l'a de toute façon
l'air qu'il nous manque
Il est bien quelque part, non?
en espérant qu'un jour
on s'en souvienne
Pour quitter les bordures
Pour la vie en plein coeur

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Y'a que du bon, ici et là... et partout d'un seul coup !
Je digère...

Anonyme a dit…

entre parenthèses - parce que je sais pas où écrire mon grand plaisir d'écouter Félix (Hubert:) )- surtout : "je t'en remets au vent"
"la tristesse est la seule promesse que la vie tient toujours" :)

Thierry Roquet a dit…

Digère, Co, digère, j'entends déjà tes gargouillis ;-))

Oui, Idothée, Thiéfaine est un GRAND ! Je l'ai vu une seule fois en concert (en 2006) mais ce fut un bon souvenir.

Anonyme a dit…

Thierry,

Si tu as d'autres textes dans le même genre, pense à Microbe.

Éric

Thierry Roquet a dit…

Je penserai à Microbes, Eric, promis ;-))

dada a dit…

je ne connaissais pas ce texte.il est très emouvant.surtout qd tu parles des non dits des fenetres que l'on laisse fermées...

à quand le retour de notre cher Mobert?il me manque tellement!

Anonyme a dit…

très beau texte relu avec délectation...l'air qui nous manque car on peut se sentir oppressé. Le final est tout simplement top "Pour quitter les bordures
Pour la vie en plein coeur"