22 oct. 2009

après
une journée là-bas
à attendre que le vent
se taise
comme les loups
dans la forêt
alentour
redevenue sauvage
et que la voiture
ne soit plus
coincée par la neige
sous le portique
en bois
tu me demandes
de venir
me coucher
près de toi
nue sous les
draps
maintenant
qu'on a tout notre temps
parce que
tu n'accordes pas
plus d'importance
que ça
au chaos
présumé
de ce
monde

3 commentaires:

Marlene a dit…

pfff, qu'est-ce que tu veux dire devant tant de beauté et de justesse ?
Je retourne le lire, tiens ;-)

Thierry Roquet a dit…

Ton enthousiasme me fait chavirer, Marlène ;-))

Nous avons tous deux retrouvé internet récemment, si je ne me trompe...

Marlene a dit…

ouep on dirait !
En fait, j'ai l'internet aléatoire depuis qques temps... et quand j'ai la connexion, forcément, je reviens dans les lieux que j'aime :-)