10 sept. 2013

(sans titre 1)

... dormir mal, se lever plusieurs fois... penser à des choses... pas forcément importantes... parfois, oui... la nuit n'a plus assez de rêves... pour deux, alors on fait fifty-fifty, dans le meilleur des cas --- c'est l'âge... la vie passe... évidence qu'il n'est pas toujours bon de rappeler... quoiqu'il  ne se passe rien de spécial... seulement de l'ordinaire... l'ordinaire met de l'ordre... dans le monde, c'est la mort... on en parle à la télé... on en débat... on s'en fout aussi... l’égoïsme, l'indifférence, la connerie... de l'ordinaire, quoi... mais ici, c'est une autre histoire... il y a encore à vivre... au jour le jour... l'avenir se jette dans la rue... il ne va pas plus loin... qu'un œil à la fenêtre... l'orage est parti... au loin, de sombres nuages... et le soleil quand même... les magasins sont ouverts... le tabac est ouvert... j'ai noté sur un bout de papier... ce que je dois faire...  parce que la mémoire... en premier lieu, apprivoiser les manques... il y a en a toujours bien sûr... se dire qu'on en est toujours là... sans avoir rien réglé...au fond.

(Tribute to Heptanes Fraxion pour l'écriture avec pointillés).

2 commentaires:

Anonyme a dit…

j'aime beaucoup ce texte...bien écrit (même si je préfère le style Mobert)
mais y a une sorte de condensé de notre vie qui peut à première vue paraître médiocre. ne pas trop penser ou tout simplement essayer de ne pas accorder trop d'importance aux pensées parasites. on en est toujours là sans avoir rien réglé au fond comme tu dis si bien...

Thierry Roquet a dit…

Merci ma belle !