quand la lumière du jour
révèle
une ombre d'épouvante
qui se refuse à disparaître
elle ne ressemble pas au passé
et ni toi ni moi
ne pouvons y
mettre de mots dessus
de ces mots qui pourraient rassurer
elle a ton visage entre
ses paumes
fermement serrées
quand tu dis qu'elle agit
de jour en jour
sur toi
en toi
à travers toi
que c'est inéluctable
qu'elle est le tranchant d'une lame
intime
qui te scinde
en deux parts inégales
je te regarde
intensément
dans ces moments-là et
je ne vois plus
que cette ombre d'épouvante
je pense à ce tableau de Munch
à un pont sur la Seine obscure
je pense au dernier pas juste avant la falaise
et
je n'ose imaginer la suite
2 commentaires:
c'est vraiment très bien écrit! ce que j'aime c'est ta diversité de styles...et la chute que dire? vraiment Bravo!
Tu es ma muse !!!!
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