2 nov. 2007

C'est un lit parfaitement triangulaire. Elle du côté A-B, moi du côté C-B, chacun sa place, chacun sa nuit, ce qui fait que nous nous endormons en V. C'est à la pointe du V, -donc au niveau du B-, que nos pieds se bousculent... quoique les miens, plus grands, débordent largement du lit: position inconfortable qui n'en finit pas de déformer mon corps. Dommage... ses pieds sont chauds là-bas, pliés sous les genoux. Au milieu du lit, parfaitement triangulaire, dans l'espace vacant, nous avons planté un cerisier. Il y a fort longtemps. Le chat y grimpe parfois pour surprendre les volatiles qui suivent les avions, à la vitesse de la lumière des rêves.

4 commentaires:

thoams a dit…

j'adore ça!!!

Thierry Roquet a dit…

Ca me fait d'autant plus plaisir que tu dises ça, car en le postant sur mon blog, hier soir, ce texte, j'ai pensé à te le dédicacer, je te jure, c'est véridique, j'ai songé à ton écriture à ton univers intime qui me "parle" -je revenais effectivement de lire de bien beaux textes, de la bien belle poésie sur ton blog etc iste- et puis je me suis ravisé (par pudeur? par timidité? par peur de me tromper? par, par, ?).
Et comme le dirait Co Errante: voilà qui sera dit.
That's all, folk ! ;-))

thoams a dit…

m'en vla fort honoré ami mitchum!!!

thoams a dit…

ritchum pardon