29 nov. 2007

Y'aurait-il de
quoi se réchauffer
vraiment ?
C'est bien trop loin
de l'un à l'autre
Le glissement
des heures
Nos traits
tirés
et
c'est comme si
les ombres
se retiraient
dans une chambre
à part
moins froide que
la nôtre.

9 commentaires:

Marlene a dit…

Le silence comme un paravent tiré entre nous deux...
Il suffirait parfois d'un geste, d'un mot...

Très beau texte !
Evidement, chacun lit en calquant tes mots sur son propre univers ;-)

thoams a dit…

belle fin

Thierry Roquet a dit…

Merci Marlène, merci Thomas.

"Il suffirait parfois d'un geste, d'un mot...": oui, mais c'est usant d'attendre ;-))
"belle fin": j'aurais préféré une fin moche pour ce texte et une réalité plus belle ;-))
Mais bon, c'est comme ça (hommage à Fred Chichin, même si j'étais pas super fan des Rita).

Anonyme a dit…

c'est très mélancolique, presque désabusé. on sent les heures glisser.

Thierry Roquet a dit…

Avec un mois de retard... Merci Idothée et bonne année ;-))

Anonyme a dit…

bonne année à toi aussi :)
j'espère te relire bientôt ?

Thierry Roquet a dit…

En marge de ce texte et d'un ou deux autres, un avis fort élogieux de Jean-Marie DUTEY:

mercredi 12 mars 2008
Découverte du jour

Un poète, un vrai : Thierry Roquet, dont on trouvera (aussi) le lien vers le blog sur la porte d'entrée. Que faut-il en somme pour "faire" un poète ? Une sensibilité, oui, mais un peu originale, parce qu'il ne suffit pas qu'Elle nous quitte pour nous donner du génie, on se bousculerait au portillon sinon (et Elle aussi, peut-être...). Une écriture, et celle de Thierry Roquet a au moins deux caractéristiques visibles qui me touchent : il utilise ça et là l'italique, parfois comme une voix intérieure, parfois comme pour donner la réplique, parfois on ne sait pas ; il porte une attention particulière à la coupure de ses vers, et donc au rythme de son texte. Ça, plus tout le reste, que je ne touche pas encore du doigt, me laissent penser qu'on a bien là un poète. Je serais curieux de savoir si JML le connait et s'il l'apprécie...

---> purée, j'ai l'égo qui gonfle... Merci Jean-Marie.

dada a dit…

ce texte date d'il y a deux ans et il fait tjrs aussi froid dans notre chambre!et pourtant nous ne sommes plus aussi eloigné lun de l'autre.en tt cas c'est mon avis
je pense que ça doit etre plutot la saison qui donne cette melancolie indescriptible que lon peut ressentir parfois...

Thierry Roquet a dit…

C'est vrai, dada, ce texte reflète une époque qui, je l'espère, est révolue ;-))