2 nov. 2007

Un peu de pub pour mon frangin
Et là: version plus définitive

MOUVIZ : Pouvez-vous vous présenter ainsi que votre "équipe" ?
S.R: J'ai 38 ans, et j'habite à Paris, dans le 19ème arrondissement. Je travaille essentiellement à Cognacq-Jay, en tant que technicien vidéo (intermittent du spectacle). Depuis quelques années, je fais aussi régulièrement des petits rôles et silhouettes dans des longs métrages ciné ou télé (notamment : 13 Tzameti, quelques épisodes de PJ, ou de Diane, femme flic). Ce qui me permet entre autre de rencontrer régulièrement des comédiens ou techniciens très motivés, et prêts à s'investir dans un projet non rémunéré. Quant à l'équipe très réduite du film, ce sont tous des amis ou connaissances : le chef op, l'ingé son, le maquilleur, l'assistant réa, et le compositeur. Sans oublier les deux comédiens.
MOUVIZ : Quelles sont vos influences et inspirations ?

S.R: J'ai été essentiellement influencé par deux films : Misery, avec la l'inoubliable et traumatisante Kathy Bates, et La Guerre des Rose. Côté mise en scène, mes grands maîtres depuis toujours, sont Sam Raimi, le couple Caro-Jeunet, John Carpenter et moult réalisateurs de films d'horreur.
MOUVIZ : Qu'est-ce qui vous a amené à vouloir réaliser ce film ?

S.R: Au départ, l'idée était de réaliser une petite maquette d'un court-métrage de 26 minutes, c'est à dire la même durée qu'un épisode des Contes de la Crypte, série fantastique dont je suis un fan inconditionnel et absolu. L'histoire du court métrage reprend l'idée de la petite maquette (un couple qui finit par se haïr au plus haut point) mais elle se déroule surtout en Enfer. Son budget estimatif étant assez élevé, le court métrage n'a toujours pas été réalisé. Depuis quelque temps, le scénario se trouve entre les mains de plusieurs producteurs..
MOUVIZ : Quels moyens ont été nécessaires à la réalisation de votre film ?

S.R: La prise de vue s'est faite avec un camescope Tri-CCD Panasonic : le NV-GS400. Un très bon camescope ! Côté audio : un micro, et une perche. Côté éclairage : une seule mandarine, un halogène de jardin 500 W, et trois lampes de bureau, munies d'ampoules 60 W. Une vieille petite table de salon sur roulettes nous a servi de Rail / Dolly, pour les travellings. Il nous a fallu aussi : un faux doigt en plastique, un faux bras, un faux œil, et un flacon de faux sang ! Tous les plans ont été tournés avec un complément grand angle, de manière à obtenir la plus petite focale possible.
MOUVIZ : Comment s'est déroulé le tournage ?

S.R: On peut dire que le tournage a été très épuisant, voire éprouvant par moments. Surtout pour les comédiens. On a du " shooter " plus de 50 plans (avec effets spéciaux pour certains) en l'espace d'un seul week-end, dans une maison de banlieue gracieusement prêtée. A raison de 15 heures de travail par jour ! En fait, il fallait boucler tout le tournage avant le lundi midi. A la fin du week end, alors qu'il nous restait encore quelques plans à filmer, les comédiens étaient si fatigués qu'il fallait les forcer à garder les yeux ouverts pendant toute la durée de la prise. Et en plus, les derniers plans étaient ceux se déroulant dans le lit de la chambre à coucher. Encore plus difficile de les garder éveillés .
MOUVIZ : Etes vous satisfait du résultat final ?

S.R: Ma foi, oui. Dans l'ensemble. En fait, je suis plutôt satisfait du visuel, du jeu des comédiens, et du montage. En revanche, si c'était à refaire, je changerais volontiers certains dialogues.
MOUVIZ : Quels sont vos projets ?

S.R: En ce moment, je finis de monter une fausse pub (un petit polar du style : un tueur à gages se voit confier un contrat juteux par son commanditaire). Par ailleurs, je prépare une bande annonce d'un long-métrage policier, un polar " hard-boiled " avec pas mal de scènes d'action, et quelques plans assez sanglants. Une fois la bande annonce montée, j'aimerais démarcher les sociétés de production, pour essayer d'obtenir un petit budget (entre 80 et 100000 euros peut-être), et tourner le long-métrage courant de l'année 2008, en haute définition, avec la Varicam de Panasonic, ou bien une bonne Sony HDCam.

4 commentaires:

Marlene a dit…

Famille d'artistes ? :-)
Bon, sinon, il est flippant le brother dis donc !
Ca m'a d'autant plus fichu les jetons que je suis mariée depuis... 13 ans, pile poil ;-)
Bon, sinon, tu le féliciteras de ma part (eu la flème de m'inscire sur mouviz pour laisser un comment' direct...)

Thierry Roquet a dit…

Le brother est doué pour la technique et la réalisation, j'en suis certain. Il peine davantage pour les scenar ;-))
Mais il le sait.
J'ai tourné récemment avec lui (comme "comédien") et ce fut un régal, crevant physiquement, à cause qu'il nous demandait de refaire 20 fois la même scène mais son intransigeance et son souci de la perfection le mèneront loin, un de ces quatre, le frangin. Et pis quand il sera connu, il m'achètera une maison à Hollywood - ou à Stains ;-))
Biz Marl'.

Marlene a dit…

Ton imagination et sa technique : faudrait faire un duo !
Sinon, j'aimerai bien te voir en acteur ;-)
Biz très cher

Thierry Roquet a dit…

Je ne suis pas un acteur né mais il m'a dit que j'étais "crédible" dans le rôle d'un méchant, l'autre jour, alors je le crois ;-))
Et Marlène comme actrice, huumm, ça devrait le faire aussi, non? ;-))