27 janv. 2010

L'immeuble ne s'écroule pas non il est en train de lentement tomber sur le côté le squelette fatigué malade une dent pourrie qui fait mal et si ce n'était que ça les fenêtres ne s'ouvrent plus les portes sont coincées les voix ne portent pas elles rebondissent inlassablement les voix sont des petites balles en plastique lancées contre les bétons froids à chaque étage sans qu'on sache ni d'ou ça vient ni à quoi ça rime.

3 commentaires:

Marlene a dit…

Ca me fait penser à ces petites voix qu'on a dans la tête parfois, souvent, et qu'on n'arrive pas à saisir, ou qu'on voudrait bien faire taire, au choix, selon l'humeur...
(t'inquiete pas, je suis juste fatiguée ;-)

co errante a dit…

Pfiou, on dirait une pièce capitonnée, ça fait peur.

Thierry Roquet a dit…

Entre petites voix intérieures et pièce capitonnée, la vérité n'est pas bien loin ;-))

Bises matinales les miss (me suis rasé hier pour l'occasion) ;-))