5 janv. 2010

Un tueur singulier

Intransigeant
envers ses écrits
à la limite de la tyrannie
insatisfaite
il ne supportait pas
d'en pondre de foireux
Il versait donc
curare
arsenic
ou tout autre poison
sur les mots
entre chaque syllabe
pour que ceux qu'il considérait
comme ses plus mauvais textes
(c'est-à-dire, la plupart)
crèvent dans d'atroces
souffrances
devant ses yeux
haineux.

4 commentaires:

co errante a dit…

Et au pluriel, on se demande bien ce que ça ferait... ;-)

Thierry Roquet a dit…

ca ferait un tueur pluriel.

Bon, j'ai un peu corrigé le texte depuis ta lecture...

dada a dit…

je te reconnais bien là...jamais vraiment satisfait des textes que tu écris...à une époque même tu passais ton temps à coriger puis recoriger incéssament!

tu es le serial killer des mots?

Thierry Roquet a dit…

Moins maintenant, Dada.
Je me prends beaucoup moins la tête avec ça.
Je corrige toujours un peu, je ne suis aps souvent satisfait des textes que j'écris, mais tant pis.