29 mai 2013

pouvoir souffler comme le vent dehors

un long interminable tunnel qui mène nuit et jour au même endroit d'où vient d'étouffer à ce point dans cette vie étriquée que nous menons on n'en profite pas assez me répètes-tu sans cesse il faudrait pouvoir souffler comme le vent dehors sur les arbres plantés dans les minuscules jardins municipaux nous autres ne savons pas le faire l'argent manque cruellement de poésie l'argent toujours leitmotiv quand il sait si bien modeler le quotidien de mots usuels crédits factures relances chômage d'un long interminable tunnel j'ai bien peur de lire minable dans tes yeux d'où vient d'étouffer les larmes d'un cri qui ne sort pas comme retenu par les mains de l'abattement toujours dans ce long interminable tunnel faites qu'un jour il se s'écroule pas sans qu'on ait revu un filet de lumière

2 commentaires:

Anonyme a dit…

c'est le genre de texte qui sort des tripes...oui moi aussi j'espère sortir de ce tunnel et faites comme tu dis si bien qu'il ne s'écroule pas avant d'avoir vu ne serait ce qu'un petit filet de lumière. moi j'y crois j'espère après on verra on verra :'-(

Thierry Roquet a dit…

J'espère aussi que ça va se terminer cette sale période de merde !