21 avr. 2010

comme un coffre à jouets

il avait trouvé le moyen
de donner un sens à sa vie
un sens tout relatif peut-être
en y ajoutant des évènements qui ne
s'étaient pas produits
mais auxquels il avait fini par croire
à force de les raconter
à force de les écrire
à force de les rêver avant chaque sieste
avant chaque sommeil
devant chaque immobilité des sens
il ne savait pas si les autres y croyaient
avec la même
conviction que lui s'ils se posaient
encore des questions
ou pas
mais cela était de peu d'importance
à présent que sa mémoire était
complètement saturée
d'images
collées
les unes sur les autres
comme un coffre à jouets
qu'on retrouverait des années
pus tard
avec une (fausse) joie d'enfant.

3 commentaires:

dada a dit…

tjrs cette idée du sens de la vie qui revient dans tes textes.serais tu en pleine périodes d'existentialisme?

en tt cas j'aime bcp.donner un sens à sa vie!quel boulot...peut etre que le mieux c'est justement de pas trop y penser non?

Marlene a dit…

A force de...
j'aime beaucoup !
(trouver/chercher, des sens, là ou il n'y en a plus/pas)
Bravo mister T.

Thierry Roquet a dit…

Merci à vous deux, gentes dames ;-))