9 avr. 2010

pollen d'un jour

Les valises chantent sur les branches
c'est un jour d'envol
un jour de vie
le soleil brille de milliers d'oiseaux
les nuages s'étalent
indolents
sur le sofa du ciel
les psychiâtres ont la douceur des roses
parfumées
les mots se cueillent au léger vent
c'est un jour si
particulier
d'une lenteur magistrale en arrivant

dans le hall d'entrée

6 commentaires:

co errante a dit…

Et même les allergiques ne pleurent pas ? ;-)

Éric a dit…

co ! Tu m'as précédé pour le commentaire ! Atchoum !

Tout est de la faute de ces "valises qui chantent" dès le départ. Pour finir "dans le hall d'entrée".

Très beau parcours, Mobert !

Marlene a dit…

images, trouvailles, tout ça, je me répète hein, mais bordel (you see what I mean ;-) c'est vrai quoi ! je voudrais bien trouver quelque chose à dire, mais non, en fait, je vais juste relire ! Bises mister T.

Thierry Roquet a dit…

Co: tout dépend à quoi on est allergique ;-))

Eric: merci pour le parcours (du combattant)...

M: imailles, trouvage, tout ça, qoi ;-))

dada a dit…

belle chute!très poétique...texte très leger qui se boit comme une tasse de tisane pour apaiser les esprits tard le soir ou tot le matin...

Thierry Roquet a dit…

Je suis sponsorisé par la sécu, le savais-tu ? ;-))