27 avr. 2010

quand le téléphone a sonné j'ai
décroché et une voix de vieille femme
a demandé à parler à Albert j'ai dit y'a
pas d'Albert ici elle a insisté pour parler
à Albert j'ai répété que c'était une erreur
mais elle a répondu que je mentais et qu'Albert
devait se cacher quelque part et la
voix de la vieille femme est devenue un sanglot
puis un second sanglot alors je lui ai dit qu'Albert
était parti de bonne heure dieu sait où
et qu'il finirait bien par rentrer un jour ou l'autre
et qu'il ne fallait pas s'en faire et que je devais
raccrocher à présent

2 commentaires:

dada a dit…

encore un texte vraiment bien écrit!

surtout le desespoir de cette femme qui demande albert.ton style eclectique me plait bien.

Thierry Roquet a dit…

C'est gentil ce que tu dis-là (comme toujours, d'ailleurs) ;-))