30 avr. 2010

précède le sommeil tranquille

Notre lit près de la fenêtre
le miaulement d'un chat
les regards se tournent vers l'extérieur
nuit
nous ne voyons pas grand-chose
nos corps sans parole se réchauffent
les pieds
&
les lèvres
Tu as mis un pull avant de t'allonger
peut-être pensons-nous à la même
chose
peut-être
pas
tu m'as soufflé à l'oreille
que nous étions bien là tous
les deux
au troisième étage
il n'y aura pas de glissement
de terrain il n'y aura rien
de mauvais
&
le glaçon lunaire a déjà fondu
dans la chaleur de
ces derniers instants
nuit noire

2 commentaires:

Marlene a dit…

fichtre, ces 4 dernières lignes... sublimes !

Thierry Roquet a dit…

;-))
Merci M.