22 avr. 2010

un doux parfum, gluant, jeudi, un café chaud, le soleil sur les vitres, Avril, des promeneurs exilés, quelques oiseaux sagement posés en rang, on va faire quoi après tu me demandes, il ne fait pas si chaud que ça je pense, et pour répondre à ta question, des précautions d'usage, on va s'en sortir, quelqu'un sonne chez nous, le facteur apporte un colis, tu descends, je t'attends, le soleil sans lassitude, je ne sais pas comment on va faire je pense, c'est pour toi tu me dis, deux livres commandés, j'ouvre le colis, je sens que tu n'es pas contente, à cause de l'argent que ça coûte, à cause de l'argent qu'on n'a pas pour le reste, on vendra cet appartement s'il le faut je pense, tu te blottis sous les draps, tu descends, je ne sais pas où, je t'attends, Avril, les heures passent, les jours passent, suspendus par la tête à un sombre invisible

2 commentaires:

dada a dit…

les jours passent pêut être, l'avenir notre avenir est incertain c'est sûr et l'obscurité parfois qui nous enveloppe dans son manteau de pessimisme...pourtant j'essaie de pas trop penser.même si souvent je me demande ce que l'on va devenir.

pour te dire la verité en ce moment je vis plus au jr le jr.le sombre invisible comme tu dis c'est l'avenir qui ne s'annonce pas très rose.mais après tt l'avenir c'est nous qui le contruisons au jr le jr?

Thierry Roquet a dit…

J'espère qu'on le construira sans qu'il nous détruise ;-))