5 janv. 2017

Où il est sûrement question de résidus

Les quelques bruits du dehors
n'ont plus la stridence énervée
du jour
ils me parviennent comme
étouffés
moins standardisés
j'aime ces bruits-là
presque doux et rassurants
je n'y prête pas forcément une
grand attention
mais je les aime oui
comme j'aimerais l'écho
d'une voix sur le point de s'éteindre

***

divers insectes tournent autour
de la lumière pâle
des réverbères
il serait peut-être temps
de leur dire la vérité non?

***

ta peau est
agréable au toucher
je ne manquerai pas
d'y revenir quand l'occasion se présentera
d'une étreinte
impromptue
ce sera avant le lever du jour
je le sais
je le devine
nos nuits n'ont plus ce qu'elles avaient
elles ont d'autres atouts
disons le comme ça

***

ce poème sur le point de
s'écrire
finira-t-il comme
tant d'autres
écrits pour pas grand-chose





2 commentaires:

Dans ma tête a dit…

Non tu n'écris pas pour pas grand chose. Quand tu écris, ça me parle, ça me touche. Je n'aime pas tout certes mais j'apprécies tellement les vers du quotidien, sans chichi sans vouloir en faire trop... Tu n'es pas un poète pour moi tu es écrivain en devenir, inchallah des nouvelles, des pensées, que je lis toujours avec autant de plaisir.

Thierry Roquet a dit…

J'aime bien te toucher... enfin, je veux dire quand ça te touche (mais j'aime bien te toucher aussi d'une autre manière, enfin bref) ;-)