7 janv. 2017

Quelques aphorismes avant le déjeuner

Avant de m’endormir, je fixe l’idée d’un rêve qui me plairait. Puis je m’endors et l’idée du rêve qui me plaisait disparaît aussi sec.

S’ils lisent ceci dans deux mille ans et s’ils ne retrouvent qu’un os, un seul, difficilement datable de mon cadavre, j’aimerais dire aux archéologues que j’étais bien bel et là en 2016. Si ça peut les aider. Ce sera ma façon de servir l’histoire et la science.

Les mots vont là où on leur dit d’aller. J’en ai envoyé plusieurs se faire foutre.

Si le rire de tout vous fait peur, enfoncez bien profond un clown dans le mur !

Je m’excuse d’avance auprès des mots que je ne connais pas. Nous n’avons pas encore été présentés.

Il pleut. Cette simple constatation me fout déjà le cafard.

Un jour, nous retournerons tous à la poussière et il n’y aura plus personne pour faire le ménage.

Rares, beaucoup trop rares, sont celles qui se promènent toutes nues chez elle. Je sais de quoi je parle, je n’en vois aucune depuis ma fenêtre.

Sans changement radical, nos vieilles habitudes connaissent une vie longue et paisible.
À notre mort, elles se cherchent quelqu’un d’autre à coller le plus longtemps possible. De vraies sangsues. Et elles n’ont aucun mal. Nos vieilles habitudes se portent décidément très bien.



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