10 déc. 2009

J'habite une ville qui tient dans une boîte d'allumettes qu'on glisserait dans la poche d'un jean les nuits de peu les nuits oblongues
Une fois la boîte refermée les riverains sentent le soufre les prendre à la gorge Ils hurlent comme des fous furieux qu'on leur laisse voir la lumière respirer l'air frais qu'on les sépare qu'un mur se dresse entre eux quelques instants
Dans le fond de ma poche de jean, je n'entends rien de tout ceci
Je suis moi-même hasard vécu de fond en comble et traversé de rues sans queue ni tête

2 commentaires:

co errante a dit…

J'entends une chanson, ici.

Thierry Roquet a dit…

Laquelle? Fredonne-moi un air, Co ;-))