22 nov. 2009

allongé à côté d'elle dans le lit
depuis quelques minutes
il se penche
essuie
caresse son visage
trempé de sueur
et de fièvre
l'embrasse
lui glisse un petit mot
à l'oreille
...

De la monotonie des jours
nous n'avons pas tiré
grand-chose tant qu'elle semblait
devoir vaincre
à jamais
le solde de nos
appréhensions et nous éteindre
à nous-mêmes et nous éteindre...

Ce n'est plus le cas
je pense

2 commentaires:

dada a dit…

texte trés personnel qui ne peut bien sur que me toucher!
merci Mobert pour la simplicité de tes mots tt en apportant un concentré d'émotions!
à quand la publication d'un recueil?je t'encourage à continuer sur cette voie car tu es vraiment doué.

Thierry Roquet a dit…

tu n'es pas objective pour un sou, dada.
on va croire que je t'ai embauchée pour me foutre tout plein de super commentaires ;-))