6 nov. 2009

Tuméfiée

Le long de la voie ferrée
pour rejoindre
le quai
la nuit
à peine une voix
sur les cailloux
Tristana
marche
avance
péniblement
tête baissée
ses habits
ont l'air d'avoir été
mis n'importe comment
déchirés
sur son corps

2 commentaires:

dada a dit…

tu nous écris les aventures de tristana?en tt cas ce personnage a l'air un peu déprimé,et cette histoire de vetements déchirés et de voie ferré me fait penser peut être à un viol en pleine nuit?

trés touchant en tt cas!mais où vas tu donc chercher tt ça Mobert?j'aimerai bien sonder ton ame et en extraire la "substantifique moelle"pour pouvoir moi même écrire avec bcp d'aisance et d'imagination!

Thierry Roquet a dit…

Oui, un viol en pleine nuit, enfin plutot un après-viol.

A force de regarder ensemble faites entrer l'accusé et tous les reportages sur les serial killers, he ben, voilà, je suis contaminé ;-)))

Tu veux sonder mon âme? Tu me connais par coeur. Je n'ai pas grand-chose à cacher. Je ne suis qu'un homme ;-))