17 nov. 2009

je
hume
le fort caractère
de mon petit verre à la main
en savoure
la couleur sombre
près de la clope
posée
sur un cendrier
improvisé
mon petit verre englouti
cul-sec
je
prends bien soin
de maîtriser
le geste
de recul
avant de m'en servir
un autre
évidemment

6 commentaires:

co errante a dit…

Évidemment. Quel mot que ce mot...
Mobert, en lisant tous les textes de ce soir, ben j'ai les boules. Évidemment !

Thierry Roquet a dit…

Moi, j'ai le cochonnet ;-))
(bon, ok, mon jeu de mots est pourrave...)

Merci pour ton passage ici, Co.

co errante a dit…

Bon, d'ac, je pouffe...
;-)

Thierry Roquet a dit…

ah quand même ;-))

dada a dit…

on pourrait penser que ce verre est un verre d'alcool où tu noies ton desespoir,ton mal de vivre.comme moi à une époque bien lointaine.juste que j'ai remplacé le verre d'alcool par du café bien serré surtout avec la clope.

c'est peut etre deliberé de ta part?de jouer sur l'ambiguité?

Thierry Roquet a dit…

Si l'ambiguité est une sorte de trans-autobiographie, alors oui, ce sont des mélanges temporels, pas forcément reliés les uns aux autres dans la "vraie" vie...
Suis-je clair? ;-)))
Heu, j'en doute...