7 févr. 2010

mal camouflé

porté
sur une civière jusqu'à l'hôpital
le plus proche
le corps
qu'on tente de ranimer
avec un défibrillateur
meurtri de coups du sort
meurtri de coups
au corps
avait un jour écrit que son ciel
vu d'ici était
un grand flacon sans parfum mais
qi'il aimait s'en asperger
sans aucune mesure
quand il se sentait trop sale

7 commentaires:

kel a dit…

bien vu...

Marlene a dit…

ça fait se serrer un truc dans ma gorge ces mots...
très beau texte en tout cas !

Éric a dit…

Joliment dit !

dada a dit…

très emue par ton texte...je ne veux pas te jeter des fleurs mais va falloir sérieusement que tu arrives à franchir l'étape d'envoyer tes textes nouvelles et meme dirai je poèmes en prose à un éditeur!

Thierry Roquet a dit…

Merci à tous les 4 !

Et une bise en sus.

co errante a dit…

Moi je ne dis plus rien puisqu'ils ont dit l'essentiel.

Thierry Roquet a dit…

Bah si, t'as dit quelque chose de super, là, Co ;-))